Dharma76 3 042 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Bon anniv Pig Les cochons ont des anniversaires ? 1 Maxouuu49 a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aoubit 1 098 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Bon anniv Pig Les cochons ont des anniversaires ? Signalé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dharma76 3 042 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 T'es si mauvais que ça pour ne pas comprendre le sens de ma phrase ? pig = cochon Aucun rapport avec Pigsy. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tchikiblah 3 123 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 POPOPOPOPOPOp corn.... Il a signalé c'est un ouf ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aoubit 1 098 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 T'es si mauvais que ça pour ne pas comprendre le sens de ma phrase ? pig = cochon Aucun rapport avec Pigsy. J'ai signalé une blague de merde. On est pas serieux quand on dit *Signalé* Sauf dans certains cas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dharma76 3 042 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Comme il essaye de se rattraper dis donc Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dharma76 3 042 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Je veux bien faire des romans mais vu qu'on est toléré, ce sujet va être supprimer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franklucile 51 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Moi je la trouvais pas mauvaise pourtant vu le pseudo Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tarkoss 2 654 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Bon juste pour dire. Le " Signalé " est un vieux délire du NL aller chiao ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franklucile 51 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Moi je disait simplement pour blague de merde Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
LeSolitaire 7 420 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Bon juste pour dire. Le " Signalé " est un vieux délire du NL aller chiao ! Ta geul. 2 IPB_Priv_07 et Mcfly_7 a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Olivia 1 862 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Coucou 1 Tinboul09 a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kalys-CastleBravo 1 379 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 (modifié) Edit Modifié 5 décembre 2014 par Kalys313 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dharma76 3 042 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 (modifié) Bon juste pour dire. Le " Signalé " est un vieux délire du NL aller chiao ! Ciao Vous avez vu la pétition qui a engendré le retrait à la vente de GTA V en Australie ? Ils ont vraiment pas de chance avec les jeux violents là-bas. Modifié 5 décembre 2014 par Dharma14 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tarkoss 2 654 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Bon juste pour dire. Le " Signalé " est un vieux délire du NL aller chiao ! Ta geul. Signalé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Master Nawak 3 995 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Je remets en visible tous les pavés que j'avais masqués ce matin à la page 6988. Bonne lecture Je ne peux le faire que momentanément par égard pour les auteurs ou les sites originaux qui depuis hier n'ont jamais été cités et suspecte certains depuis hier d'avoir délibérément fait croire qu'ils en étaient les auteurs (ou alors ils ont été vraiment maladroits). Si GTANF n'aime pas voir les autres sites recopier leurs articles, on en attend de même respect de vous envers d'autres sites quelque soit le contenu (GTA, jeux vidéo, ou autres). On peut, par contre, se limiter à un bref passage et il est préférable d'ajouter un lien vers la source. Je ne peux laisser comme cela s'accumuler autant de contenu plagié, encore moins en si grande quantité en si peu de temps et présenté comme une banale conversation entre potes. Il me semble qu'un membre des ECHOS avait porté plainte pour plagiat, j'espère qu'au moins lui comprendra... 1 IPB_Priv_07 a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fanfouet 363 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 (modifié) Salut à tous et salut à toi Klem , quelle bien belle ville Pau, comme le hasard fait bien les choses, je suis originaire des Pyrénées Atlantique moi aussi ! C'est une belle description de Pau que tu nous fait la, j'ai vu que tu parlais de Gaston Fébus, normal me diras-tu, il a été un des acteurs essentiels de la prospérité de Pau ! Je connais assez bien la vie de Gaston Fébus, laisse moi te faire un petit résumé de sa vie : "Le Lion des Pyrénées", Gaston Fébus de son vrai nom Gaston III de Foix Béarn est un important seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc. Il est figure mythique de l'histoire du Béarn, accède à la tête du pays au milieu du XIVème siècle. Par ses actions militaires, politiques, ses châteaux et son œuvre littéraire, Phœbus va marquer à jamais la mémoire de l'Occitanie. Gaston III, l’enfant : Gaston III de Foix-Béarn est né en 1331 au château de Moncade à Orthez, en Béarn. Flis de Gaston II et de Aliénor de Comminges. Sa langue maternelle est la langue d'Oc (autrement dit le béarnais), avec une devise fut-elle plus tard "Tòcas-i se gausas" (Touches-y si tu oses). Devise qui est resté a sa ville natale. En 1343, Gaston II étant mort à Séville, il succède à son père à l'âge de 12 ans sur des territoires morcelés : à l'ouest, les vicomtés de Béarn (situés de nos jours dans lesPyrénées-Atlantiques), de Marsan et de Gabardan (actuellement dans les Landes et le Gers) ; à l'est, le comté de Foix (actuellement l'Ariège), les Basses-terres albigeoises (une partie du Tarn actuel) et le Lautrec ; au milieu, le Nébouzan, autour de Saint-Gaudens (dans la Haute-Garonne). Sa mère assure la régencek kjusqu'à ses 14 ans. On ne sait pas exactement pourquoi Gaston III prit le nom de « Fébus ». Une qualification qui le fera plus tard passer à la postérité. Sûrement par sa beauté physique évoquant le dieu grec, de sa blonde chevelure couleur soleil ou bien encore parce qu'il avait décidé de prendre l'astre du jour pour emblème personnel. D'après les chroniqueurs de son temps le sympathique garçon semblait assez coutûmier de ce genre de petites fantaisies. Physiquement, selon les écrits de son temps, Gaston Fébus est beau, bien proportionné et de belle stature. Il arbore un air riant, le regard vert et amoureux et, bien sûr, ses cheveux sont blonds. Gaston Fébus sera également parfois surnommé "le Lion des Pyrénées". Sa vie: En 1349 à Paris, Gaston Fébus épouse Agnès de Navarre. Un assez joli parti, ma foi, la dite Agnès étant la fille de Philippe III de Navarre et de Jeanne II, laquelle est une proche parente du roi de France. La légende raconte que Gaston Fébus, qui était aussi troubadour à ses heures, aurait écrit pour sa dulcinée la fameuse chanson ”Aqueros Mountagnos”, une rengaine bien connue de tous les béarnais. Gaston Fébus entretient des relations très délicates avec sa petite famille. Il a des conflits financiers violents avec son beau-père, le roi de Navarre. En 1362 De retour en Béarn, il repousse sa femme, la pauvre Agnès qui venait de mettre au monde l'héritier, un fils unique. Suite a cette manière peu élégante, il se met a dos son beau frère, Charles de Navarre. Agnès de Navarre rejoint sa famille en Espagne. Il semble que Phébus éprouve quelques regrets après cette séparation : il rédige alors la célèbre « canso » : « Se canto » où un oiseau sous sa fenêtre chante pour sa mie qui est loin de lui et où ces fières montagnes si hautes l’empêchent de voir son amour. Fébus, qui a déjà fait tuer son frère naturel, Pierre Arnaud, jette en prison son enfant unique qui, comme lui, se prénomme Gaston. Certains pensent que ce dernier aurait essayé de ’empoisonner son papa. Au cours de l'été 1380, alors que Fébus rend visite à son fils enfermé dans la tour d’Orthez, il perd son sang froid et lui porte un coup de canif mortel à la gorge, faisant ainsi disparaître son seul héritier direct. À la suite de cet acte pitoyable, Fébus se réfugie au château de Pau où il entreprend l'écriture du "Livre des Oraisons", un recueil de prières rédigées pour la plupart en français, et dans lesquelles il demande pardon à Dieu pour la mort de son fils. la tour d’Orthez En Béarn, le lieu de résidence privilégié de Gaston Fébus reste le château Moncade d'Orthez. Il y installe une cour fastueuse et musiciens, ménestrels, jongleurs, chanteurs, conteurs et danseurs donnent aux dîners de Gaston une réputation internationale. Le château d'Orthez est alors un des hauts lieux de la musique, de la poésie et de la culture tant européenne, qu’occitane Ses conquêtes Fébus va régner sur un territoire étendu mais morcelé le Béarn. En 1342, On lui attribue la construction du château de Losenac (il est vicomte de Marsan,) afin de renforcer les défenses de Mont-de-Marsan. Sur le plan politique il est ambitieux, profite des conflits entre les monarchies françaises et anglaise (Édouard III d'Angleterre) pour revendiquer une autonomie pour le Béarn. Le 26 septembre 1347 reconnaît son allégeance au roi de France pour le comté de Foix, mais il déclare que le Béarn est neutre dans les conflits de France. Il déclare solennellement à l’envoyer du roi : "Je ne tiens mon pays de Béarn que de Dieu et de mon épée !" Plus tard, Fébus refusera également de rendre hommage au duc d’Aquitaine (donc roi d’Angleterre), se réfugiant derrière des arguments juridiques dont l’authenticité était plus que douteuse. Maaalin, le Gaston ! Afin que le Béarn conserve une parfaite indépendance vis-à-vis de ses puissants voisins, Gaston Fébus fait construire de nouvelles places fortes et restaure les plus anciennes pour protéger son territoire. Alors que les rois de France et d'Angleterre sont en conflit, il parvient à rester assez neutre. Ces domaines furent donc relativement épargnés des désastres de la Guerre de Cent Ans. En 1356, Fébus part en Europe du nord. Au sein des Chevaliers Teutoniques, il combat les païens en Prusse et ensuite, avec quelques copains, il part chasser le renne en Norvège. Rentré de vacances, En 1358, il participe en France à la répression de la grande Jacquerie (soulèvement paysan) et s'illustre lors de divers faits d'armes. La bravoure de Gaston Fébus est alors saluée et célébrée par les chroniqueurs de l'époque. En 1362, le comte d'Armagnac manifeste des prétentions sur le Béarn et surtout la Bigorre qui est un point stratégique dans les Pyrénées. les deux familles entre en guerre. Puis en décembre 1362, lors de la bataille de Launac, les troupes de Fébus remportent une victoire totale. Capturés, les chefs Armagnacs sont libérés contre grosse rançon. Cet argent ainsi récolté est utilisé pour entrenir la cour de Gaston et surtout pour la construction d'édifices militaires sur tout son territoire, du Béarn jusqu’à la ville de Foix. Fébus fait élever ou consolider notamment les tours ou forteresses de Sauveterre, Morlanne, Orthez, Pau, Montaner, Mauvezin, Mazères, Foix ou Bellocq. La politique autocrate de Gaston Fébus va beaucoup profiter à l'essor économique du Béarn et il réussit presque la création d'un véritable royaume pyrénéen, du comté de Foix jusqu'à la Soule. Il consacre beaucoup de temps sa vie à l’administration de ses terres sur lesquelles le servage n’a pas cours. Il demande un recensement des feux (foecs ) du Béarn, que l’on appellera le "Dénombrement de 1385". Exactement Tinboul, c'était un personnage haut en couleur. Mais mon post sur la ville de Pau a été effacé entre temps. Heureusement je m'étais fait une sauvegarde, je le reposte donc à la demande générale pour cezux qui n'ont pas eu le temps de tout lire. Pau est une commune française, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques située dans la région Aquitaine. Elle est la capitale du Béarn depuis 1464. Sa devise est en latin : Urbis palladium et gentis (« Protectrice de la ville et de son peuple ») Pau se situe à un peu plus de 120 kilomètres de l'océan Atlantique (les plages de Ondres à 125 km et Tarnos à 124 km sont les plus proches) ainsi que Capbreton (110 km) et à 50 kilomètres des Pyrénées. L'Espagne — éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau — est facilement accessible, en 1 h 30 via Gan puis Oloron, par le col du Somport (1 631 mètres), et 1 h 15 via Gan puis Laruns, par le col du Pourtalet (1 794 mètres). Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1 000 mètres faisant face à la chaîne des Pyrénées, créée progressivement entre 1872 et 1900. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ». Pau est située à 195 kilomètres de Bordeaux (215 kilomètres par l'autoroute A65) et de Toulouse, 40 km de Tarbes et Lourdes, 31 km d'Oloron , 41 km d'Orthez et 25 km de Lacq. L'agglomération « BAB » (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 kilomètres. Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et les autoroutes A64 et A65. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport et le col du Pourtalet. La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Pau — gave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, dans lequel il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées1 par le Luy de Béarn, affluent du Luy, et par ses tributaires, l'Aygue Longue et l'Uzan, ainsi que par le Soust, la Herrère, l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau. L'Aygue Longue est à son tour rejoint sur le territoire de Pau par les ruisseaux le Bruscos et le Lata, tout comme l'Ousse l'est par le ruisseau Merdé. Le ruisseau le Lau, qui alimente quant à lui le canal du Moulin, est également présent sur la commune. Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique chaud. Les températures inférieures à −10 °C sont rares et celles inférieures à −15 °C exceptionnelles ; il faut constater tout de même −15 °C en février 1956 et −17,5 °C en janvier 1985. La neige par contre tombe environ quinze jours par an (0,45 m en 1987), de novembre à avril. En été, les maximales sont de l'ordre de 20 °C à 30 °C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35 °C. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20 °C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber. La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1 100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm), l'ensoleillement lui tourne autour de 1850 heures par an, soit un peu moins que pour sa voisine des Hautes-Pyrénées Tarbes (1940 heures de soleil par an). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : les vents forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles. Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin du XIXe siècle, un lieu de villégiature hivernale prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. En 1842 le médecin britannique Alexander Taylor attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois2. Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus exotiques comme les palmiers à chanvre, ou palmiers de Chine (Trachycarpus fortunei), originaires des montagnes chinoises, mais aussi des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) et des magnolias à grandes fleurs lauriers-tulipiers (Magnolia grandiflora) d'origine américaine. La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot « pal » (pieu) car le château initial était entouré d’une palissade. On explique également que l’ancien gué, permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Selon Michel Grosclaude4 et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1 942 m, Lescun—Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville. On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires. Son nom béarnais est Pau. vant le Xe siècle, il ne reste pas de trace d'occupation du site sur lequel est aujourd'hui bâtie la ville. Peut-être y avait-il là quelques masures ou un modeste relais de chasse, mais sûrement rien de plus important. La ville est construite sur un emplacement aux qualités très particulières. Le gave de Pau, qui descend des Pyrénées, était une rivière assez difficile à franchir, et sur une distance d'environ 50 km, seuls trois gués existaient : celui de Nay à l'est, celui d'Orthez à l'ouest et celui de Pau, situé stratégiquement entre les deux. L'extrémité nord d'un plateau, en forme de pointe, surplombe ici ce gué de presque 80 mètres. En résumé, c'est un emplacement naturel idéal pour contrôler le passage et les arrivants des Pyrénées, et un petit poste de surveillance y fut construit vers l'an mille, simple fort entouré d'une palissade. Jusqu'au XIIe siècle, ce fort s'est consolidé et quelques maisons s'y sont accolées, le tout constituant un petit hameau. Les seigneurs de Béarn accordent alors le statut de Viguerie (petite circonscription administrative au Moyen Âge) à ce nouveau village qui continue doucement de s'étendre. En béarnais, palissade se dit Paü. Les historiens s'accordent pour y voir l'origine du nom de la ville. Au XIIIe siècle, nouvelle reconnaissance de l'importance et de l'agrandissement de Pau, qui devient un Castelnau, avec un bailli nommé par les vicomtes béarnais. À cette époque, les Anglais sont installés dans le Sud-Ouest, tandis que la souveraineté du Béarn est transmise à la puissante famille des comtes de Foix. L'allégeance de ces derniers va, selon les intérêts politiques du moment, au roi d'Angleterre ou au royaume de France. Gaston Fébus (descendant des comtes de Foix et une des premières figures emblématiques du Béarn) est très attaché à l'indépendance de son petit pays. Il entame de grands travaux pour renforcer les places fortes du Béarn, notamment le château de Pau dans lequel il s'installe finalement. Pau devient alors la capitale du Béarn en 1464, en lieu et place d'Orthez. Pau est la seule ville d'Europe qui peut se targuer d'avoir vu naître deux rois à l'origine d'une dynastie, laquelle règne toujours en ce XXIe siècle : Henri IV de France né en 1553 (maison capétienne de Bourbon en Espagne) et Charles XIV Jean de Suède, né en 1763 (Suède). Pau est un castelnau fondé à une date inconnue, dans la deuxième moitié du XIe ou au tout début du XIIe siècle5, pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques, et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn. Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour. Au XIIIe siècle, Gaston III de Foix-Béarn (Gaston Fébus) fait ajouter un donjon en briques rouges (la tour Billère), une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie. En 1464, Gaston IV de Foix-Béarn, après avoir épousé l'Infante Éléonore d'Aragon, transfère sa cour d'Orthez à Pau6. Pau devient ainsi la quatrième capitale historique du Béarn, après Lescar, Morlaàs et Orthez. La ville est dotée d'une charte communale ; des foires s'y déroulent, tout comme les États de Béarn. Il fait transformer les courtines du château en logis. En 1512, elle devient capitale des rois de Navarre réfugiés au nord des Pyrénées après la prise de Pampelune par les Espagnols ; elle est dotée en 1520 d'un conseil souverain et d'une chambre des comptes. En 1527, Henri d'Albret, roi de Navarre et vicomte souverain du Béarn, épouse Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier : elle fait transformer le château dans le style Renaissance et fait créer de magnifiques jardins. En 1553, sa fille, Jeanne d'Albret, y accouche d'Henri III de Navarre en chantant un cantique béarnais à la Sainte-Vierge, afin que le futur Henri IV ne soit « ni peureux, ni rechigné ». La légende dit que les lèvres du futur monarque furent baptisées avec du vin de Jurançon et de l'ail. Parlement de Navarre Les troupes de Charles IX prennent la ville, mais Jeanne d'Albret la reprend en 1569. Elle y massacre les chefs catholiques faits prisonniers à Orthez. Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV, y gouverne le Béarn à sa place. En 1619, Pau se révolte. Louis XIII l'occupe et après avoir reçu la soumission de la place forte de Navarrenx prononce par l'édit du 20 octobre 1620 le rattachement du Béarn et de la Navarre à la France ; il transforme ainsi le conseil souverain du Béarn en Parlement de Navarre, regroupant les cours de Pau et de Saint-Palais. Pau compte une nouvelle enceinte en 1649, puis une université en 1722. Le 14 octobre 1790, elle est déclarée, après Navarrenx, nouveau chef-lieu du département des Basses-Pyrénées. Ce statut lui est enlevé le 11 octobre 1795 au profit d'Oloron-Sainte-Marie, puis définitivement rendu le 5 mars 1796. Napoléon Ier manifeste son intérêt et contribue à sauver le château, un temps devenu prison. En 1838, Louis-Philippe le fait restaurer avec hardiesse, s'attachant à mettre en valeur les caractères médiéval et Renaissance. Napoléon III ajoute une double tour encadrant une fausse entrée, à l'ouest. Après la Monarchie de juillet, Pau devient, entre 1830 et 1914, une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. En 1842, le médecin écossais Alexander Taylor (1802-1879) y préconise la cure hivernale. Le succès de son ouvrage est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques7. En 1876, on recense à Pau 28 908 habitants. Les Anglais s'y installent et profitent du premier golf du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt) et des courses tenues sur l'hippodrome du Pont-Long. À partir des années 1870 le boulevard du Midi est progressivement prolongé vers l'Ouest et vers l'Est pour constituer l'actuel boulevard des Pyrénées, le somptueux palais d'hiver — doté d'un palmarium — et des hôtels de renommée internationale — le Gassion et le France — offrent un cadre luxueux et majestueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent. Au début du XXe siècle, Pau est toujours une ville de villégiature courue par la noblesse européenne pour y passer la saison hivernale. La bonne société anglaise, américaine, russe, espagnole ou prussienne se côtoie au sein de la cité béarnaise. De nombreux équipements publics sont issus de cette période, avec notamment le funiculaire de Pau pour relier la gare à la ville haute. À côté de ces aménagements publics, les visiteurs étrangers fortunés font construire des villas pour améliorer les conditions de leurs séjours. Tout d'abord réalisées au centre-ville, ces demeures s'écartent de plus en plus pour profiter du grand air et de la vue si prisée sur les Pyrénées. Entre 1850 et 1910, de nombreuses résidences sont ainsi construites et évoquent toujours aujourd'hui le faste de cette période. Cette période dorée du tourisme climatique palois s'arrête brusquement lors du déclenchement de la guerre 14-18. Les premiers vols en ballon ont lieu à Pau en 1844 et les premiers vols en avion, à partir de 1909, année au cours de laquelle les frères Wright transfèrent à Pau (sur la lande du Pont-Long, commune de Lescar) la première école d'aviation qu'ils avaient ouverte initialement au Mans (département de la Sarthe) pour y former les 3 élèves pilotes qu'ils s'étaient engagés à former en France. Pau accueille les seuls sept constructeurs mondiaux d'avions jusqu'en 1914 et devient la capitale mondiale de l'aviation. L'école militaire d'aviation, qui forme les as de la Première Guerre mondiale, puis l'école de chasse de France, s'y installent. Y volent les Français Thénault, Simon, Codos, Bellenger, Garros, Nungesser, Guynemer, les Béarnais Artigau et Macé parmi tant d'autres et côté Américains Lufbery, Thaw, Chapman, les frères Prince, Mc Connell, parmi les plus illustres. Pau a également abrité les 18e RI, 1er et 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) qui furent stationnés dans la ville. Tous participèrent aux différents conflits du XXe siècle. Le 18e RCP fut dissous en 1961, pour avoir contribué au putsch des généraux d'Alger. Il avait auparavant participé au mouvement de mai 1958 qui mit fin à la IVe République. Le 1er RCP était toujours en caserne en 1983 au camp d'Idron lorsque l'un de ses éléments fut frappé à Beyrouth par l'attaque de l'immeuble Drakkar, qui fit parmi ses troupes cinquante-huit victimes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel Continental recueille de nombreux réfugiés, dont des juifs traqués par Vichy et les nazis, même lorsque les militaires de la Wehrmacht réquisitionnent deux étages de l'hôtel10. À partir de 1947, durant les quatre mandats du maire Louis Sallenave, la ville de Pau connaît un fort développement. En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, donne un nouvel essor à toute la région avec le développement industriel du Béarn et de la région de Lacq (principaux employeurs : SNPA, EDF, Péchiney, Rhône-Poulenc, pour les plus importants), la population de la ville doublant en 20 ans. Des grands projets d'infrastructures sont réalisés : construction de plusieurs établissements scolaires représentant plus de 100 classes, création de l'aéroport de Pau-Uzein en 1955 (devenu aéroport Pau-Pyrénées) pour moderniser le vieil aérodrome de Pau-Pont-Long (sur la commune de Lescar), création de logements sociaux (ensemble de l'Ousse des Bois en 1961, opération Dufau-Terrasse à partir de 1962), création du centre des expositions, création de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, construction d'un deuxième pont sur le Gave à Jurançon. Un vaste schéma d'urbanisme permet l'extension de la commune vers le Nord grâce à la « coulée verte ». La configuration de la ville va peu bouger à partir de la fin des années 1960. La renommée et le prestige de la ville augmente grâce à la conférence des états indochinois de juin à novembre 195011, à des visites de chefs d'État comme le président Charles de Gaulle en février 1959 ou le premier secrétaire Nikita Khrouchtchev en déplacement à Lacq en 1960. André Labarrère, maire de 1971 à 2006, travaille dans un premier temps à l'embellissement de la ville. Dans le cadre de ses derniers mandats, en périphérie, le pôle universitaire s'étoffe et l'agglomération Pau-Pyrénées est l'une des premières de France à se doter d'un réseau de fibre optique, infrastructure offrant un accès internet à très haut débit tant aux particuliers qu'aux entreprises. Des équipements nouveaux sont créés, notamment sportifs, tels le Zénith, le palais des sports, le Jaï Alaï, et le stade d'eau vive. La ville se dote d'un important pôle de santé. L'hippodrome et l'aéroport (dépendant de la CCI) sont rénovés. Le centre-ville a lui aussi connu d'importants bouleversements avec la réhabilitation du Palais Beaumont et la construction d'un nouveau centre commercial privé dénommé "centre Bosquet". Pau se lance enfin dans la restitution aux piétons de son centre avec la reconfiguration de son réseau d'autobus, la rénovation de la place Clemenceau, place centrale de Pau, et la réhabilitation du « palais des Pyrénées », nouveau centre commercial en centre-ville, à proximité de la place Clemenceau. Un nouveau parking souterrain compense la suppression de 400 places de stationnement en surface ; par ailleurs deux parcs souterrains de stationnement verront leurs accès repensés. Enfin, une médiathèque voit le jour en 2012 dans le quartier des Halles. En 2008, à l'issue d'un âpre combat politique l'opposant notamment à François Bayrou, Martine Lignières-Cassou devient maire de Pau. En 2014, François Bayrou devient maire face à David Habib, qu'il devance nettement. https://www.youtube.com/watch?v=AhYhOF01WcM&index=2&list=WL Modifié 5 décembre 2014 par fanfouet 2 RVdelaVDA et IPB_Priv_07 a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aoubit 1 098 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Je remets en visible tous les pavés que j'avais masqués ce matin. Bonne lecture Autant mettre le lien de Wikipedia. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mcfly_7 3 306 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 (modifié) Hey Jean Bernard, tu fais buger la page Modifié 5 décembre 2014 par Mcfly_7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aoubit 1 098 Signaler ce message Posté(e) 5 décembre 2014 Par contre, ces pavés de 10 km font buguer la version mobile dans les citations. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites