KevFB 4 476 Signaler ce message Posté(e) 17 septembre 2018 Il y a tout juste 5 ans, un certain 17 septembre 2013, Grand Theft Auto V, le quinzième opus de la saga iconique de Rockstar Games débarquait dans tous les magasins, boutiques de jeux vidéo et autres sites de vente en ligne. L'opus de tous les superlatifs permet alors à la série GTA de passer un très grand cap tout en partageant la place avec sa déclinaison multijoueur. ALLER PLUS LOIN La tempête Hot Coffee de GTA San Andreas passée, le succès commercial et surtout critique revenu avec l'excellent GTA IV, c'est désormais avec l'esprit un peu plus léger que Rockstar se penche sur le prochain opus de sa série phare : Grand Theft Auto V. Après le retour aux sources à Liberty City, les développeurs posent leurs valises de l'autre côté des États-Unis, dans la luxuriante mais non moins factice Los Santos. Pourquoi venir ici ? Pour le temps on suppose. Ou le, hmm, on ne sait pas, ce truc, cette magie... Le développement de GTA V commence fin 2008, avec un scénario de plus de mille pages, dans l'État de San Andreas donc, cette fois-ci amputé de San Fierro et Las Venturas, l'équipe se concentrant en particulier sur la représentation d'un Los Angeles fidèle et miniaturé, à la manière de Liberty City. Comme auparavant, les membres de Rockstar North sont de nouveau envoyés sur le terrain, tandis que tout ce qui peut permettre de s'approcher de la réalité, comme des statistiques de modèles de voitures suivant les quartiers, sont de nouveau épluchés de près. La carte, qui avait rétréci dans GTA IV par rapport à San Andreas, se veut désormais comme la plus grande jamais conçue par Rockstar. Aidée par le travail réalisé pour Red Dead Redemption (sorti en mai 2010), une nouvelle version du moteur RAGE permet également de repousser les PS3 et Xbox 360 vieillissantes dans leurs retranchements, en particulier au niveau de la lumière, où chaque point lumineux (lampadaires, phares, etc.) doit pouvoir être visible de loin sans avoir recours à des lumières « fantômes » pour simuler le trafic routier de loin dans l'opus précédent, mais également les animations physiques et faciales des personnages, bien plus réalistes, permettant aux cinématiques de gagner en fluidité et en aspect cinématographique. Tout ce travail fastidieux rend finalement le développement du jeu bien plus long que précédemment, pour un budget colossal de plus 130 millions de dollars (nouveau record) ; d'une manière générale, le jeu se veut désormais plus amusant, dans une métropole baignée par le soleil, comme pour répondre à certains joueurs, mais également d'anciens membres de DMA Design, quant à la noirceur de Grand Theft Auto IV et de sa ville sombre. LA TROISIÈME OPTION Amorcée par GTA IV et ses extensions, et déjà imaginée au moment du développement de San Andreas, la narration est désormais triptyque et permet au joueur d'incarner simultanément trois protagonistes. Ce nombre n'est pas choisi au hasard puisqu'il permet de mettre en place un jeu d'alliance ou d'antagonisme entre eux. Le premier à être imaginé par la plume de Dan Houser est Michael De Santa, sorte de Tommy Vercetti à la retraite ou de Carlito Brigante en plus bougon, venu sous le soleil de San Andreas avec sa femme et ses enfants pour fuir son passé criminel, bien que la retraite et le manque d'action l'ennuient. Franklin Clinton se présente lui comme un héritier de Carl Johnson, désireux de s'éloigner des quartiers chauds et des gangs de Los Santos. Plus effacé que ses deux compères, il symbolise pourtant l'archétype même du héros d'un GTA classique : un personnage ambitieux partant de rien avant de monter les échelons de la criminalité locale. C'est d'ailleurs à lui que sera confier le choix quant à l'issue de l'aventure. Enfin, Trevor Philips est la caution défouloir du jeu. En effet, si le discours emplein de rédemption de Niko Bellic concernant les horreurs de la guerre devenait tout de suite incohérent lorsque les joueurs décidaient de faire un carnage dans la rue, ce nouveau personne permet de répondre aux plus bas instincts de ces derniers. Pourtant, derrière ses allures de chien fou ou de psychopathe, cet pilote recalé de l'armée et tête brûlée n'en demeure pas moins le protagoniste avec le plus de valeurs du trio, notamment sa loyauté à toute épreuve. LE COUP DU SIÈCLE En octobre 2011, Rockstar officialise le jeu notamment par le biais d'une première bande-annonce ; la patience des joueurs est d'ailleurs mise à rude épreuve, l'éditeur préférant donner des informations au compte-gouttes jusqu'au mois de septembre 2013. Le jeu fait un véritable carton ; 11 millions de ventes et plus de 800 millions de dollars de recette pour le premier jour de commercialisation et 1 milliard à partir du troisième jour. Au-delà des chiffres, GTA V reçoit une moyenne de 97/100 sur Metacritic, considéré par la presse comme étant l'un des meilleurs jeux jamais créés, et plus de 35 récompenses pour 108 nominations, dont les BAFTA. Un an plus tard, éditeur et développeur lancent une version remastérisée sur les nouvelles PlayStation 4 et Xbox One, en plus du PC, dotée de nouvelles missions annexes, véhicules, bande-son (déjà pourtant pourvue de titres célèbres), et éditeur de vidéos en plus des améliorations graphiques, sans oublier le passage en vue à la première personne, nouveau tournant dans la série ; c'est la deuxième fois, avec GTA 2, qu'un opus sort à cheval sur deux générations de consoles. Le jeu est un tel mastodonte qu'il devient l'argument principal pour de nombreux joueurs désireux d'acquérir une console de nouvelle génération. Cinq ans plus tard, les ventes cumulées sur ces cinq plateformes s'élèvent désomais à près de 100 millions d'exemplaires (jeu le plus vendu sur PS3 et PS4, à ce jour), derrière Tetris et Minecraft dans l'histoire vidéoludique, se payant même le luxe de figurer encore en tête des ventes de jeux vidéo malgré les années passées. GTA V devient également le produit culturel le plus rentable de l'histoire avec plus de 6 milliards de recette. Il ne va pourtant sans dire que le succès en parallèle de GTA Online, sa déclinaison multijoueur sortie deux semaines plus tard et nécessitant le jeu de base pour se lancee, n'est également pas étranger à ses chiffres historiques... GRAND THEFT AUTO V (MODE HISTOIRE) EN BREF 5 ans de développement 246 millions de dollars de budget, dont 137 millions pour le développement et 109 millions pour la campagne marketing 800 millions de dollars de recette le jour de la sortie, 1 milliard après trois jours de commercialisation et 6 milliards depuis Près de 100 millions d'exemplaires vendus 5 plateformes accueillant le jeu 97 sur Metacritic 108 nominations et 35 récompenses 2 États (dont un avec 2 comtés), 7 villes et 4 villages 15 montagnes, vallées et collines 17 grandes routes, dont 9 autoroutes 164 personnages rencontrés lors du mode histoire, plus 67 seulement mentionnés 175 acteurs, DJ et autres personnes ayant prêté leur voix Plus de 5 heures de cinématiques 316 véhicules disponibles en mode solo 66 armes en mode histoire 19 stations de radio en mode solo, dont 2 disponibles seulement sur les nouvelles versions du jeu (plus 1 personnalisable sur PC) ; 444 morceaux et 6 programmes pour les talk show, dont 204 exclusifs aux versions PS4, XB1 et PC 69 missions principales, 10 variantes, 3 facultatives 58 missions secondaires « Inconnus et détraqués » 60 événements aléatoires dont 3 exclusifs aux nouvelles versions 50 pièces de vaisseau spatial, 50 morceaux de lettre, 30 pièces de sous-marin et 30 déchets nucléaires 50 vols sous le pont, 15 vols sur la tranche et 50 cascades 60 succès et 61 trophées, dont 11 exclusifs aux versions PlayStation 4, Xbox One et PC 36 codes de triche dont 7 exclusifs aux nouvelles versions du jeu Greyhound, composée par Tangerine Dream et retravaillée par TomilovSenya Et vous, quels souvenirs gardez-vous de Grand Theft Auto V ? Quel recoin de Los Santos ou Blaine County continuez-vous d'arpenter ? Quelle mission vous a le plus marqué ? Quel personnage avez-vous le plus aimé ? Quels éléments propres à cet opus souhaiteriez-vous revoir dans un futur GTA ? Pour aller plus loin, retrouvez notre dossier consacré aux 20 ans de la série GTA, publié en octobre 2017. 3 NeAlithyk, Sprunk et Lively a/ont réagi à ceci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sprunk 989 Signaler ce message Posté(e) 17 septembre 2018 J'ai tellement de souvenirs de ce jeu que je ne pourrais pas tous les citer Mais je pourrais en citer quelques un déjà en mode solo avec la première mission avec Franklin où l'on vole une 9F et une Rapid GT avec les capotes qu'on pouvait enfin escamoter, la compétence spéciale de Franklin... Puis ensuite en me baladant une des premières chose que j'ai fait est d'aller à l'aéroport pour voler un luxor, avec lequel j'ai découvert l'hospitalité de la base militaire où ils m'ont accueillis à bras ouvert avec des Lazer Ensuite pour le online je me rappelle du prologue où on pouvait faire la course avec une voiture "secrète" qu'était la Asea , du farm de certaines missions et ensuite est venu Noël avec la neige ! Ensuite un peu plus tard j'ai beaucoup aimé la première période d'Halloween avec le mode rivalité "Tueur en série" qui est toujours à mes yeux un des meilleurs modes rivalités sortis. Après plus tard il y a eu l'arrivée de la mise à jour avec les yachts et l'arrivée de Securo serv où j'avais farmé 3 semaines pour me payer un yacht où je ne vais quasiment jamais . Puis il y a eu toutes les mises à jours jusqu'à maintenant où j'ai toujours passé de bon moment. Bref les 120 euros dépensés en tout avec l'édition PS3 / PS4 ont bien été rentabilisés Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites